Seul l'horizon

Un roman noir dans les eaux glaciales de la mer de Béring.

Seul l’horizon commence comme un roman d’apprentissage : Adam, accusé d'avoir vendu de l’ecstasy sur le campus de son université, est privé de sa bourse d'études. Il dispose de dix semaines pour réunir les 26.500 dollars nécessaires à son inscription. Il va devoir se remonter les manches, et peut-être même se tuer à la tâche s’il ne veut pas renoncer à son avenir professionnel.

Ce travail qu’il fait d’abord par nécessité, va le révéler sous un jour différent : plus authentique dans ses relations, plus volontaire face au labeur épuisant de la pêche en haute mer, plus sûr de ses forces et de ses limites aussi.
Sa découverte du monde de la pêche commerciale est aussi l’occasion de révéler l’immense précarité des conditions de travail des pêcheurs, dont le travail est soumis aux fluctuations du marché. L’effondrement du cours du poisson peut réduire leurs efforts à néant.

Outre son travail harassant à bord des deux chalutiers sur lesquels il va pêcher, le Vice et le Nerka, Adam va devoir trouver sa place parmi les hommes de l’équipage. Malgré leurs abords rugueux, une franche camaraderie va naître entre ces marins venus d’horizons différents mais soudés par les mêmes tempêtes.
Matt Riordan donne vie à des personnages authentiques et complexes, plus nuancés qu’il n’y paraît. Sa qualité première reste l’extraordinaire degré d’immersion de l’écriture : pas de doute, Matt Riordan parle d’un monde qu’il connaît de l’intérieur.